RÉUSSIR VOTRE CARRIÈRE À L’ÉPOQUE (POST) COVID

La crise économique diminue les opportunités d'emploi dans un nombre important de secteurs : savez-vous comment préparer votre assessment ou votre entretien d'embauche pour maximiser vos chances d'être la personne choisie ?

Bien malin celui qui peut prévoir à quel rythme nous allons revenir à un monde sans distanciation sociale ou si celle-ci va devenir la norme.

Certaines sociétés ont déjà pris les devants, chez Google (une référence en termes de management), le télétravail sera poursuivi au moins jusque juin 2021.

Il nous semble raisonnable de se dire que nos modes de travail vont être modifiés en profondeur à moyen terme et probablement de façon durable.

Pour vous aider, nous avons consulté diverses sources spécialisées et avons écouté ce que nous racontent nos clients en coaching de gestion de carrière pour établir les savoir-faire essentiels pour réussir sur le marché de l’emploi.

Nous avons identifié quelques-unes des évolutions majeures du travail et les besoins accrus de certaines compétences que celles-ci entraînent.

Bien évidemment, le premier savoir-faire à développer qui vient à l’esprit est celui lié à l’utilisation des diverses plateformes de travail à distance. Celles-ci sont abondamment employées dans toutes les entreprises et nous constatons que nos participants et coachés ont évolué à toute grande vitesse en quelques semaines. Nous pensons que cette compétence-là ne devrait pas être un point bloquant pour la plupart des personnes.

L’autonomie, la proactivité : les employés sont beaucoup plus laissés à eux-mêmes ; certains vont lever le pied, perdre leur focus, être moins productifs ; d’autres vont être plus proactifs et trouver une nouvelle façon de s’organiser. Nous avons constaté chez la plupart de nos clients que c’est un point qu’ils surveillent avec beaucoup d’attention.

Une communication efficace et une forte intelligence émotionnelle : communiquer à distance nous fait perdre une bonne partie des signaux non verbaux de nos interlocuteurs et des interactions au sein d’un groupe. Cela nous oblige à être beaucoup plus soucieux de la qualité de notre communication et de notre écoute. Pour y arriver, vous devrez être sûr de bien comprendre les ressentis et les besoins de vos interlocuteurs, ainsi que les vôtres ; ce qui est l’objectif de l’amélioration de votre intelligence émotionnelle.

Un leadership qui fait la part belle à la motivation, la responsabilisation : le leadership basé sur le contrôle et le micromanagement ne fonctionnait déjà plus beaucoup, mais dans un monde à distance, c’est totalement dépassé.

La gestion de stress et le développement de la résilience face à l'incertitude sont également des compétences clés pour rester épanoui au travail.

Nombre de business modèles sont complètement remis en cause ; beaucoup d’entreprises n’ont plus une vision claire de la stratégie à suivre.

Pour avoir une réelle valeur ajoutée pour un employeur, les capacités à définir une vision stratégique, à résister à l’ambiguïté et à faire face à un monde incertain et volatile (le fameux VUCA - Volatile, Incertain(uncertain), Complexe et Ambigu) sont des compétences essentielles.

Être à même de penser de façon critique et de remettre en cause les certitudes participe également aux exigences à remplir pour faire face à cet environnement.

La capacité à anticiper, à piloter le changement, la créativité seront durablement au cœur des exigences des employeurs.

Les bouleversements technologiques qui vont sans doute accompagner une part importante de ces transformations nécessiteront également une remise à jour des connaissances informatiques pour un nombre considérable de personnes.

Savoir gérer son stress, développer sa résilience, jongler avec le privé et le professionnel sans négliger aucun des deux vont prendre une importance encore plus grande que celle déjà considérable qu’elles avaient jusqu’à peu.

Ici aussi, disposer d’une bonne intelligence émotionnelle est un incontournable.

Serions-nous en route vers un monde du travail qui va faire plus place à l’humain ?

Ce serait un mal pour un bien en quelque sorte.